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REGISTRES DU BUREAU

[i55i]

l'ung et l'autre desd, lieux, pour loger lad. artillerye, emsemble du pris, valleur et estimation de chascun d'iceulx, que lesd, lieux-seront, en la presence de l'ung de mesd. seigneurs et dud. Contrerolleur et du Procureur du Roy et de lad. Ville, par les Maistres des ouvraiges de maçonnerye et charpenterye du Roy et de lad. Ville veuz et visitez, pour, le rapport de la commodité ou incommodité, prisée et estimation veuz, en estre ordonné, pour le bien et utillité de lad. Ville, ce, que de raison ''>.

lad. artillerye, et y faire une grande court et maga-zins neccessaires pour mectre les affustz et autres munitions neccessaires, joinct que led. Leconte, pour le service de lad. Ville, sera comptant transporter ou eschanger icelle place à lad. Ville, ou lieu desd, trois places de la Court la Royne, en luy faisant soulte raisonnable de ce que sondict lieu peult valloir. Et sera Irouvé monter par gens à ce congnoissans par dessus lesdictes trois places.

Sur quoy a esté advisé que, pour savoir et congnoistre ai la verité de la commodité et utilité de

CCLIII [CCII]. — Visitacion des rivieres de Oise, Marne et Blaize.

2 avril i55i. (Fol. 218.)

Lettres missives du Roy, receues le 11^e Avril mil v⁼ li , après Pasques.

" A noz très chers el bien amez les Eschevins de nostre bonne ville et cité de Paris, n

21 mars 1551. "De par le Roy.

"Très chers et bien amez, nous avons puis nagueres faict expedier noz lettres de commission, données en ce lieu de Bloys, le xvm^cjour de Janvier dernier passé, et icelles adressées à nostre amé et feal Contrerolleur general de l'audience dè la Chancellerye de France, maistre Claude Guyot, Prevost des Marchans de nostre ville de Paris, pour appeller avec luy lel nombre de gens expers qu'il advisera, soy transporter jusques aux lieux des sources des rivieres de Marne, Oise et Blaise'²', pour les visiter -et veoir s'il est possible les rendre navigables plus hault quelles ne sont, approchans de leursdictes sources. Et d'autant que l'execution de lad. commission ne se peult faire sans fraiz et despens, ayans regardé que cela redondera au bien, prouffit et commodité de nostredicte Ville de Paris et des habitans d'icelle, il est raisonnable que lesd, fraiz soient faictz aux despens et des deniers commungs, dons et octroiz par nous faictz à nostredicte Ville.

" A ceste cause, nous vous mandons et très expressement enjoignons que desd, deniers commungs, dons et octroiz de nostredicle Viile vous faictes payer par nostre amé et feal Notaire et Secretaire maistre Philippes Macé, Receveur desd, deniers

. commungs, toutes les parties et sommes de deniers pour les fraiz desdites visitacions d'icelles rivieres, tant en la despence qu'il conviendra faire par led. Prevost des Marchans, comme de ceulx qu'il appellera avec luy, faisant les voyages d'icelles visitacions; emsemble leurs sallaires, journées et vaccations que autrement, pour tous autres fraiz ejui seront neccessaires pour l'execution de lad. commission et des deppendences. Et par rapportant par ledit Receveur ces presentes, signées de nostre main, avec voz ordonnances et quictances où il escherra, nous voullons lesd, parties el sommes de deniers qu'il aura payées, pour les causes que dessus, estre passées et allouées en ses comptes par noz amez et feaulx les gens de noz Comptes, ausquelz nous mandons ainsi le faire, sans difficulté. Car tel est nostre plaisir.

"Donné à Bloys, le xxi^me jour de Mars mil v" l."

Signé: "HENRY. Bochetel."

[Lettres patentes re- commission.] "Henry, par la grace de Dieu, Roy de France, à nostre amé et feal Contrerolleur general de l'audience de la Chancellerye de France, m^e Claude Guyot, Prevost des Marchans de nostre bonne Ville de Paris, salut et dillection.

"Comme il soit ainsi que des rivieres d'Oise et Marne, descendans en la riviere de Seyne, proviennent chascun jour en nostre ville de Paris grande commodité et affluence de vivres, boys et autres

⁽¹⁾ A la suite de ce paragraphe, les 1rois quarts du fol. 217 V" sont en blanc.

"•' Il s'agit de la Blaise, qui prend sa source à Gillancourt, canton de Juzennecourt (Haute-Marne), et tombe dans la Marne à Larzicourt (Marne). Une autre rivière de ce nom sort de l'étang de Tardais, dans la foret de Senonches (Eure-et-Loir), et se jette dans l'Eure, à quatre kilomètres au-dessus de Dreux.



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242		[i55i] l'ung et l'autre desd, lieux, pour loger lad. artillerye, emsemble du pris, valleur et estimation de chascun d'iceulx, que lesd, lieux-seront, en la presence de l'ung de mesd. seigneurs et dud. Contrerolleur et du Procureur du Roy et de lad. Ville, par les Maistres des ouvraiges de maçonnerye et charpenterye du Roy et de lad. Ville veuz et visitez, pour, le rapport de la commodité ou incommodité, prisée et estimation veuz, en estre ordonné, pour le bien et utillité de lad. Ville, ce, que de raison ''>.
lad. artillerye, et y faire une grande court et maga-zins neccessaires pour mectre les affustz et autres munitions neccessaires, joinct que led. Leconte, pour le service de lad. Ville, sera comptant transporter ou eschanger icelle place à lad. Ville, ou lieu desd, trois places de la Court la Royne, en luy faisant soulte raisonnable de ce que sondict lieu peult valloir. Et sera Irouvé monter par gens à ce congnoissans par dessus lesdictes trois places. Sur quoy a esté advisé que, pour savoir et congnoistre ai la verité de la commodité et utilité de

CCLIII [CCII]. — Visitacion des rivieres de Oise, Marne et Blaize. 2 avril i55i. (Fol. 218.)

Lettres missives du Roy, receues le 11^e Avril mil v⁼ li , après Pasques. " A noz très chers el bien amez les Eschevins de nostre bonne ville et cité de Paris, n 21 mars 1551. "De par le Roy. "Très chers et bien amez, nous avons puis nagueres faict expedier noz lettres de commission, données en ce lieu de Bloys, le xvm^cjour de Janvier dernier passé, et icelles adressées à nostre amé et feal Contrerolleur general de l'audience dè la Chancellerye de France, maistre Claude Guyot, Prevost des Marchans de nostre ville de Paris, pour appeller avec luy lel nombre de gens expers qu'il advisera, soy transporter jusques aux lieux des sources des rivieres de Marne, Oise et Blaise'²', pour les visiter -et veoir s'il est possible les rendre navigables plus hault quelles ne sont, approchans de leursdictes sources. Et d'autant que l'execution de lad. commission ne se peult faire sans fraiz et despens, ayans regardé que cela redondera au bien, prouffit et commodité de nostredicte Ville de Paris et des habitans d'icelle, il est raisonnable que lesd, fraiz soient faictz aux despens et des deniers commungs, dons et octroiz par nous faictz à nostredicte Ville. " A ceste cause, nous vous mandons et très expressement enjoignons que desd, deniers commungs, dons et octroiz de nostredicle Viile vous faictes payer par nostre amé et feal Notaire et Secretaire maistre Philippes Macé, Receveur desd, deniers		. commungs, toutes les parties et sommes de deniers pour les fraiz desdites visitacions d'icelles rivieres, tant en la despence qu'il conviendra faire par led. Prevost des Marchans, comme de ceulx qu'il appellera avec luy, faisant les voyages d'icelles visitacions; emsemble leurs sallaires, journées et vaccations que autrement, pour tous autres fraiz ejui seront neccessaires pour l'execution de lad. commission et des deppendences. Et par rapportant par ledit Receveur ces presentes, signées de nostre main, avec voz ordonnances et quictances où il escherra, nous voullons lesd, parties el sommes de deniers qu'il aura payées, pour les causes que dessus, estre passées et allouées en ses comptes par noz amez et feaulx les gens de noz Comptes, ausquelz nous mandons ainsi le faire, sans difficulté. Car tel est nostre plaisir. "Donné à Bloys, le xxi^me jour de Mars mil v" l." Signé: "HENRY. Bochetel." [Lettres patentes re- commission.] "Henry, par la grace de Dieu, Roy de France, à nostre amé et feal Contrerolleur general de l'audience de la Chancellerye de France, m^e Claude Guyot, Prevost des Marchans de nostre bonne Ville de Paris, salut et dillection. "Comme il soit ainsi que des rivieres d'Oise et Marne, descendans en la riviere de Seyne, proviennent chascun jour en nostre ville de Paris grande commodité et affluence de vivres, boys et autres

⁽¹⁾ A la suite de ce paragraphe, les 1rois quarts du fol. 217 V" sont en blanc. "•' Il s'agit de la Blaise, qui prend sa source à Gillancourt, canton de Juzennecourt (Haute-Marne), et tombe dans la Marne à Larzicourt (Marne). Une autre rivière de ce nom sort de l'étang de Tardais, dans la foret de Senonches (Eure-et-Loir), et se jette dans l'Eure, à quatre kilomètres au-dessus de Dreux.